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Photo: Frédéric Champoux

Voici un beau petit projet, encore une fois en papier, tout simple et facile à réaliser: des vire-vents à planter au hasard des centres de tables.

Au grand dam de mon futur époux, j'ai sacrifié des dizaines de pages de mon dictionnaire latin-français trouvé dans une vente de garage il y a au moins 10 ans, pour les fabriquer...

 Je ne l'avais jamais ouvert, encore moins utilisé, il ne faisait que décorer ma bibliothèque... Je n'ai pas hésité longtemps: faut dire que le papier était de la couleur parfaite pour les vire-vents que j'avais en tête: un beau blanc jauni, marqué par le temps et l'usure. En plus, des pages de dico, pour deux amateurs de mots et de lettres, c'était une évidence, non?

Le projet est hyper facile à réaliser. Il suffit de couper des carrés de papier d'environ 15 cm x 15 cm. À défaut de vieilles pages de dictionnaire (!), on peut aussi utiliser du papier ou du carton de couleur, uni ou encore imprimé. L'important, c'est que les deux côtés du papier soient jolis, puisqu'ils seront visibles.

J'ai découpé mes carrés avec des ciseaux à cranter, ce qui donne une jolie bordure ourlée. Mais des ciseaux ordinaires font tout à fait le travail!

Une fois les carrés découpés, on fait des entailles à partir des quatre coins, en direction du centre, en prenant soin de ne pas atteindre le milieu du carré, comme illustré par les flèches sur le shéma suivant. 

Pour créer la forme caractéristique du vire vent, il suffit ensuite de venir coller au centre les pointes #2, 4, 6 et 8. Et voilà! Le vire-vent a pris forme! Pour cacher le point de colle au milieu du vire-vent, j'ai ensuite collé à la colle chaude, de jolis boutons anciens (ce qui me restait de mon lot de bouton acheté à 2$ chez Village Valeurs pour décorer mes jolis petits pots!)

J'ai ensuite collé les vire-vents sur des goujons de bois, achetés chez Dollarama (environ 12 goujons pour 1$), et le tour est joué!

(Évidement, ces vire-vent ne virent pas vraiment au vent: ils ne sont que décoratifs... mais tout de même, c'est joli comme tout!)

Ne restait qu'à semer ces jolies fleurs de mots et de papier, clin d'oeil littéraire à notre passion commune pour le verbe!

J'ai su très vite que je ne souhaitais pas avoir de centre de table classiques, faits chez un fleuriste, et tous identiques d'une table à l'autre. Après réflexion et recherche, j'ai opté pour des pots de verre anciens et autres vases de marchés aux puces. L'objectif: ne pas payer plus d'un dollar par vase.

J'ai commencé par ramasser les pots Mason - j'en avais déjà une bonne quantité à la maison. J'en ai acheté des lots au bazar de l'église et au Village des Valeurs. Prix moyen: 25 sous chacun.... J'allais m'en servir pour mettre des fleurs ainsi que des bougies flottantes.

J'ai aussi acheté la plupart des vases au Village de valeurs. J'ai opté pour des formes et des couleurs variées. Afin d'uniformiser le tout, j'ai collé des rubans et des boutons, toujours dans la palette de couleurs complémentaires autour du turquoise. 

Une fois sur les tables, avec des jolies fleurs variées, l'effet était magnifique!

Photo: Frédéric Champoux 

En tout, j'ai fait, toujours avec l'aide précieuse de ma Julia, une soixantaine de pots et vases, tous différents. Et comme je ne savais que faire avec tout cela après le mariage, j'ai demandé aux invités de partir avec les pots et les fleurs à la fin de la soirée! Les fleurs ont ainsi continué à vivre plusieurs jours encore chez des dizaines de personnes après le mariage...

Photo: Frédéric Champoux

Vue de la table d'honneur: évidemment, j'avais gardé les plus beaux pots pour nous! Merci Alexandrine pour les jolis pots blancs!

Photo: Frédéric Champoux 

Photo: Frédéric Champoux 

Dès la création des faire-part, un symbole graphique s'est imposé: celui de l'esperluette, le fameux «&». C'est ma copine France, qui a créé la mise en page des invitations, qui a eu l'idée de le mettre en évidence dans le texte. Après tout, un mariage, c'est un peu comme l'esperluette au carré, non?!? 

Nous avons conservé ce symbole en tête et avons tenté de l'utiliser lorsque cela était possible. 

Comme ici, en filigrane sur les autocollants personnalisés...

Photo: Frédéric Champoux 

Ou encore ici, un accessoire déco tout à fait à-propos!

Photo: Frédéric Champoux 

Photo: Frédéric Champoux 

Le premier projet qui m'a allumé à l'étape de la recherche «pré-nuptiale», ce sont ces jolis pompons de papier de soie. Je les ai découverts sur un blogue français absolument charmant, «Un beau jour».

J'ai trouvé sur ce blogue des tonnes d'idées et de magnifiques photos de mariages originales et inspirantes...

Le projet des pompons me semblait facile, simple et très économique (on peut trouver des pompons tout faits sur Etsy, notament, mais il faut compter plusieurs dollars chacun alors que les faire soi-même revient à moins d'un dollar/pièce. Sur la quantité, l'économie en vaut la peine).

En plus, on trouve sur «Un beau jour», un tuto très facile pour les réaliser.

Le plus difficile? Trouver des feuilles de papier de soie assez grandes!(20 pox30 po) Après beaucoup de recherche chez des fournisseurs de la région de Montréal, j'ai fini par trouver le bon format, chez Emballage Tout à Ville St-Laurent. C'est un peu loin, mais l'endroit vaut le déplacement! On y trouve des tonnes de papiers, emballages, rubans, boîtes, sacs cadeaux, items de mariage, etc... Les prix sont très compétitifs et le choix de couleus de papier de soie est vraiment génial!

Sans surprise, j'ai opté pour un papier turquoise, un autre rayé turquoise et blanc, et enfin, du blanc, pour couper le turquoise un peu...!

J'ai aussi trouvé, au même moment, de jolies serviettes de papier en solde... Il y avait des serviettes de table en tissus fournies par la salle de réception, mais je trouvais que celles en papier faisaient un joli punch de couleur dans l'assiette. En plus du turquoise, elles contenaient des couleurs complémentaires très intéressantes.

Retour aux pompons...! J'ai profité des beaux jours de l'été, pendans la sieste de ma fille, pour en faire le plus possible. Bien installée sur la table de la salle à diner avec mon portable pour écouter «Visite Libre» sur tou.tv, je me suis mise au pliage et à l'assemblage... 

La partie la plus délicate consiste à couper la pointe des pompons, pour faire une jolies finition: j'ai du mettre mon chum là-dessus! C'est un peu comme essayer de déchirer un bottin téléphonique: ça presque l'air simple, mais ça prends des mains de fer!! Finalement, on en a laissé plusieurs intacts, sans couper la pointe... de toute façon, une fois accorchés au plafond, on n'y voyait que du feu!

Des heures de plaisir...! Finalement j'en ai fait environ 130, avec l'aide précieuse de ma grande fille Julia!

Un truc: évidemment, quand on fait les pompons à l'avance, on les laisse pliés et on ne les ouvres qu'à la toute dernière minute!!! Plus facile pour le transport et ça les protège jusqu'au moment d'être accrochés.

Au final, nous en avons eu un peu trop, mais c'était difficile de calculer la quantité nécessaire en fonction de la salle et je préférais ne pas en manquer. L'accrochage a été facilité à la salle de réception par l'armature du plafond qui était visible: il n'a suffit qu'à grimper dans l'escabeau une bonne cinquantaine de fois et accrocher le tout...!

Ouf! Merci à mon chéri ainsi qu'à Katy et Pascale, qui ont été d'une aide précieuse pour la mise en place de la salle, la veille du grand jour!

Photo: Frédéric Champoux 

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Une autre trouvaille que j'ai faite chez Emballage Tout, c'est cet énorme rouleau de papier kraft deux couleurs. Ça s'inscrivait tout à fait dans le thème du mariage: brut, nature, papier, bricolage... J'ai donc sauté dessus! À 25$ le rouleau, je ne pouvais pas tellement me tromper...

J'ai décidé de m'en servir pour faire des chemins de tables. Simple et joli comme tout!

Photo: Frédéric Champoux